Quand la simplicité a bien meilleur goût!
Si on retourne dans un passé pas si lointain, protéger notre patrimoine et nos richesses faisait partie de nos mœurs les plus importantes. Pourtant, le monde d’aujourd’hui n’y accorde plus la même importance et préfère souvent suivre la masse “faire comme tout le monde”. La consommation locale constitue pourtant un de nos pilier, cette maison que nous avons bâtie ensemble depuis des années.
Si l’on prend en exemple l’agriculture, on constate que les petites fermes familiales sont de moins en moins nombreuses et que leurs réalités n’est pas toujours rose.
Heureusement, il existe encore des petits bijoux à découvrir et à encourager.
L’an dernier, je suis justement allée visiter une de ces petites fermes avec mon campervan. Je suis carrément tombée sous le charme.
J’avais l’intention d’aller me fondre dans de leur quotidien, l’espace d’un instant. Et quoi de mieux que de partir en roadtrip et y stationner ma van pour quelques jours.
C’est donc le cœur rempli à ras-bord de gratitude et d’excitation, tout en sifflotant gaiement pendant que le vent me fouettait le visage sur la grande route de campagne, que je suis partie direction Fournier, en Ontario.
Une visite à la ferme
Dès mon arrivée, le ton de notre fin de semaine a été lancé ! J’étais à peine descendue de ma van, que Miko, le chien de la famille, m’étouffait d’amour par son trop-plein d’affection. Il aura d’ailleurs été mon fidèle compagnon durant toute cette épopée.
Puis, tout doucement, je me suis retournée et j’ai vu le plus beau tableau familial. Audrey et Mireille étaient assises sur l’herbe, devant la maison, jouant avec leur garçon Émile, 1 an, après une journée de dur labeur. La simplicité et le bonheur qui se dégageaient de ce petit moment capté au passage, m’a apaisé immédiatement. Le stress urbain était déjà bien loin.
Les filles m’ont accueilli chaleureusement dans leur chez-soi comme si on s’était vu hier. On a passé notre vendredi soir à se raconter notre réalité autour d’une bouffe improvisée à saveur locale.
Parce que la Ferme l’Artisan c’est deux filles qui ont décidé en 2012, de tout laisser derrière elles ; maison en banlieue, emplois etc., pour se lancer dans une aventure folle qui les mène à la production de fruits. Aujourd’hui elles ne regrettent rien et espèrent partager leur passion pour l’agriculture familiale et de petite surface.
Puis la nuit est tombée et Mireille m’a raccompagné jusqu’à ma van qui était installée en plein milieu du verger. Avant de partir elle m’a dit de ne pas trop m’inquiéter si j’entendais des cris de coyotes parce qu’en fait, ils étaient bien loin.
On allait se revoir demain matin, 7h, autour d’un café, pour planifier notre journée.
Le weekend s’est déroulé ainsi. Étant en pleine période de la framboise, on en a donc fait la cueillette. Vous dire à quel point j’étais heureuse d’être là malgré le soleil plombant. Je piquais une jasette avec tous les beaux humains qui m’entouraient.
Les filles m’ont aussi fait découvrir leur petit coin de paradis. Ce petit paradis est en fait un verger de petites dimensions, en haute densité, avec des arbres nains et semi-nains. Produisant 8 variétés de pommes.
Les framboisiers, leur coin de culture de citrouille et leur nouvel espace de production de fleurs (parce que les filles développent, sans arrêt, de nouveaux projets).
Elles accueillent aussi des ruches sur leur terrain et collaborent avec l’entreprise de la région, Oh Miel, pour en extraire le délicieux nectar. J’ai d’ailleurs eu la chance d’aller les visiter durant mon séjour, car une rencontre de courtoisie avec leur apiculteur allait de soi.
Encourageons les petites entreprises d’ici
Ce que j’ai retenu de ce weekend me demanderez-vous ? Que la simplicité a bien meilleur goût. Qu’il est important de retourner aux sources et d’encourager les petits entrepreneurs Québécois. Qu’il faut crier haut et fort que l’on veut manger des framboises, des pommes et du miel d’ici et non pas les produits qui proviennent de régions éloignées méconnues ou l’on ne sait comment ils ont été traités et par qui. Ce constat est le même pour la consommation en générale !
Finalement, soyons unis! Et pourquoi ne pas inclure sur notre route des arrêts dans les entreprises de la région visitée lors de nos voyages en campervans. Vous verrez que ces petits moments partagés avec “Raymond”, cet agriculteur local ou “Agathe” cette propriétaire du petit café du coin feront partie de vos meilleurs souvenirs de voyage.
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